J’avais déjà parlé de la série « les reines de sang », lors de la sortie des précédentes mini-séries consacrées à Aliénor d’Aquitaine et Isabelle de France. Il est temps d’en parler à nouveau, à l’occasion de la sortie du premier tome dédié cette fois à la reine de Neustrie, Frédégonde. Frédégonde ?!? Neustrie !?!? D’où que ça sort ça ?! Simplement du fin fond du Moyen-Âge (VIeme siècle), au temps où le royaume des Francs avait été partagé entre différents frères régnant chacun sur une portion de l’antique héritage du royaume de Clovis mort un demi-siècle plus tôt.
Le choix de Frédégonde dans cette série est pertinent, nous ramenant au combat sans merci entre Brunehaut et Frédégonde et aux luttes fraternelles dans cette période troublée qui nous offre une bonne occasion de redécouvrir cette époque sombre du moyen-âge. Tout y est pour plaire à tout le monde. Du sang, du sexe, de la romance, de l’action… Deux regrets toutefois, le premier concerne le titre ; « la Sanguinaire » dans une série qui s’appelle déjà les « Reines de sang » cela fait un peu pléonasme. Je pense que l’on aurait pu facilement lui trouver un autre qualificatif. Le second se rapporte à la narration et aux personnages qui me paraissent un peu trop « modernes » pour l’époque. C’est un peu dommage, même si cela a le mérite, de rendre l’histoire toujours plus abordable et plus passionante.